Cessenon-sur-Orb
Cessenon-sur-Orb | |||||
Panorama du village depuis le « Trou du Corbeau ». | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud-Hérault | ||||
Maire Mandat |
Marie-Pierre Pons 2020-2026 |
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Code postal | 34460 | ||||
Code commune | 34074 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cessenonais | ||||
Population municipale |
2 373 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 27′ 03″ nord, 3° 03′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 29 m Max. 254 m |
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Superficie | 37,29 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Cessenon-sur-Orb (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Béziers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pons-de-Thomières | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.cessenon.fr | ||||
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Cessenon-sur-Orb [se.sə.nɔ̃ syʁ oʁ] (en occitan Cecenon [se.se.'nu]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, le Vernazobre, le Récambis, le Rieuberlou, le ruisseau de Landeyran, le ruisseau de Ronnel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cessenon-sur-Orb est une commune rurale qui compte 2 373 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Cessenon-sur-Orb et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Cessenonais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Cessenon-sur-Orb se trouve sur la rive de droite de l'Orb, adossé à plusieurs collines de faible altitude. La plaine, façonnée par les crues annuelles du fleuve, offre de grandes terres cultivables.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Murviel-lès-Béziers à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 15,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 663,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[7] : la « vallée de l'Orb » (634 ha), couvrant 8 communes du département[8] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[7] : la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[9].
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cessenon-sur-Orb est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cessenon-sur-Orb[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,8 %), forêts (15 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), zones urbanisées (2,8 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Cessenon-sur-Orb est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orb, le Vernazobre, le Rieuberlou, le Récambis et le ruisseau de Landeyran. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1994, 1995, 1996, 2005, 2014 et 2019[13],[11].
Cessenon-sur-Orb est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[14].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[15]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 79,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 242 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 235 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 6] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[19].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[20]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cessenon-sur-Orb est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[22]
PLUI plan local d'urbanisme intercommunal https://www.cc-sud-herault.fr/urbanisme/plan-local-durbanisme-intercommunal-plui/dossier-approuve/
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Au dernier recensement, la commune comptait 2373 habitants.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La commune a été connue sous les variantes : castro de Cenceno, in capella Cencennone (vers 972), Ysarni de Cencenone (1180), villa Cencenonis (1247), de Cessenon (1262), etc.
L'étymologie du nom reste incertaine, plusieurs hypothèses ont été avancées au cours de ces dernières années:
- l'origine celte ou ibère, où « Kess » serait un nom gaulois qui signifierait Fort[25];
- l'origine gallo-romaine — considérée aujourd'hui comme la plus probable, où Cincinius + suffixe -onem était le nom d'un propriétaire de domaine et qui aurait donné son nom au village[26],[27];
- enfin, l'origine poétique appartenant au folklore local, qui selon les vers pittoresques d'un poète du terroir aurait une tout autre origine :
(orthographe originale, orthographe normalisée)
Un jour qu'un fort ouraché ennégrabo lou ciel, |
Un jorn qu'un fort oratge ennegraba lo cèl, |
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village de Cessenon-sur-Orb, disposé entre le fleuve Orb et la montagne, a une histoire qui remonte à plusieurs millénaires.
Les origines du village sont très anciennes, il existe des vestiges laissant penser que l'homme préhistorique a sans doute foulé le territoire communal vers 15000 –10000 ans avant notre ère. Deux "bifaces" ont été découverts et attestent de la présence de l'homme sur ce territoire. D'autres découvertes, deux dolmens, attestent de la présence de communautés rurales au Néolithique (5000 – 2500 ans av J.C). Des outils, céramiques, mobiliers funéraires, sépultures ont permis d'identifier des occupations humaines aux périodes suivantes Calcholitique, âge du bronze puis du fer.
La période romaine vers l'an 125 av. J.-C. a pu être identifiée aussi grâce à un fragment de sarcophage enchâssé dans la façade du "café du Helder".
L'acte de naissance du village " CENCENO" date de 972. Le nom apparaît dans une donation de Garsinde, veuve du Comte Pons de Toulouse, du château à ses enfants.
Une chapelle romane située à l'emplacement de l'église St Pierre de daterait de l'an 972.
La croisade contre les Albigeois amena la destruction de la citadelle dont il ne reste que le donjon, vaste tour carrée de plan quadrangulaire remaniée à plusieurs reprises, d'une hauteur d'une quinzaine de mètres.
De nos jours ce donjon porte les couleurs de l'Occitanie à son sommet rappelant ainsi que la forteresse fut un des pions importants de cette province. A ses pieds, les remparts, dont il ne reste que quelques vestiges furent démantelés en 1209 lors de la croisade contre les Albigeois. Relevés ils furent définitivement détruits en 1633 pendant les guerres de religion.
Des origines à la période antique
[modifier | modifier le code]Le site est en effet occupé depuis la Préhistoire (dolmens, tumulus, silex retrouvés non loin du mas de Lugné). Le village a ensuite subi une période wisigothe et sarrazine (tombes musulmanes, norias, chadoufs) ainsi qu'une période romaine (amphores, sépultures, fragment de bas-relief funéraire, villa).
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]La période du Moyen Âge est néanmoins celle qui a laissé le plus de vestiges dont une grande quantité de manuscrits ainsi que les remparts et le donjon qui sont aujourd'hui les emblèmes du village.
La châtellenie dont Cessenon était le chef-lieu s'étendait jadis sur 29 805 hectares et était composé par 15 villages/masseries[28]. On trouve des traces de cette organisation du Xe siècle jusqu'à la Révolution.
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Le château, ou plutôt la citadelle, a été définitivement détruit en 1633, sous l'ordonnance, datant du 6 octobre, de Louis XIII et de Richelieu. Les ruines des remparts et le donjon, seuls vestiges de cette glorieuse époque, trônent au centre du Quartier Haut.
À cette époque, les principales sources de revenu sont l'agriculture et l'élevage. Les terres, situées dans la plaine de l'Orb, sont propices à la culture des céréales[29] et offrent de grands pâturages pour les bêtes (essentiellement des moutons, des chèvres). Une grande partie des terres est consacrée aux vergers plantés d’amandiers, cerisiers, noyers, noisetiers, poiriers, pommiers, pruniers, figuiers, grenadiers et aux plantations d'oliviers. Les terres les plus difficiles sont réservées à la vigne, mais les rigoureux hivers de 1709 et de 1789 qui détruisirent à chaque fois la quasi-totalité des oliviers, et les hivers de 1721, 1731 et 1782, bien que moins rigoureux que celui de 1709, ont détruit une bonne partie des repousses et jeunes pousses d'olivier. L’huile était l'une des principales sources de revenu mais la donne changea progressivement en faveur de la vigne plus résistante aux conditions extrêmes.
Révolution française
[modifier | modifier le code]Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, créée lors de l’été 1791, alors que le fossé s’élargit entre le peuple et son souverain, notamment à la suite de la tentative de fuite à Varennes[30].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le 14 janvier 1850[31], les hameaux de Cazedarnes-le-Haut et Cazedarnes-le-Bas sont détachés de la commune pour créer la commune de Cazedarnes. Puis, le 15 mars 1900[32], Cessenon perd le hameau de Prades qui devient la commune de Prades-sur-Vernazobre.
En 1985, la commune prend le nom de Cessenon-sur-Orb.
Cessenon a subi de grands bouleversements de ses activités économiques, la révolution industrielle a commencé avec l'avènement des manufactures de draps (dès 1720 avec la manufacture de draps créé par Barthélémy Milhé et Jean Rouanet[33]) qui ont connu un grand engouement avant de sombrer progressivement jusqu'au milieu du XIXe siècle. Dans le même temps, pour faire face à la surproduction viticole les exploitants furent contraints à distiller leur surplus de vin. Bien que ce travail fut d'abord réservé à des « brûleurs » itinérants qui passaient dans les villages avec leur matériel de distillation, de petites distilleries permanentes furent construites aux alentours de 1810.
Cessenon-sur-Orb dispose d'une certaine quantité de minerais : marbre, grès, lignite, argile. Le marbre griotte rouge de la carrière de Coumiac, exploité, selon les estimations, du XVe siècle jusqu'à 1975, est le meilleur exemple de ces richesses. Mais la ressource la plus importante était l'argile exploitée dans les terriers et qui servait à la tuilerie toute proche.
La plus belle réussite de l'économie cessenonaise de cette époque fut la tuilerie Cathala-Riche qui fut fondée vers 1860[34] et qui perdura, avec un certain succès, jusqu'en 1955. Les produits étant exportés vers Béziers via le réseau ferroviaire.
Sur la petite place du hameau de Lugné, sur la commune de Cessenon, on peut voir une réplique de la statue de la Liberté de Bartholdi qui se trouvait à la proue du paquebot « Le Maxim’s des Mers » en 1987.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 1 028 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 2 277 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 960 €[I 6] (20 330 € dans le département[I 7]). 38 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (45,8 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 9,3 % | 10,3 % | 12,2 % |
Département[I 9] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 282 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 12,2 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 447 emplois en 2018, contre 452 en 2013 et 426 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 823, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 12].
Sur ces 823 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 246 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 86,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]207 établissements[Note 10] sont implantés à Cessenon-sur-Orb au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 207 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
12 | 5,8 % | (6,7 %) |
Construction | 42 | 20,3 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
42 | 20,3 % | (28 %) |
Information et communication | 1 | 0,5 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 8 | 3,9 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 18 | 8,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
20 | 9,7 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
45 | 21,7 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 19 | 9,2 % | (8,1 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,7 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 207 entreprises implantées à Cessenon-sur-Orb), contre 14,2 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :
- Laurent Miquel SAS, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (12 276 k€)
- Domaine Cazal Viel, culture de la vigne (1 216 k€)
- Valette Serrurerie, travaux de menuiserie bois et PVC (416 k€)
- Lou Garric, restauration traditionnelle (178 k€)
- Reals Canoe Kayak, autres activités liées au sport (148 k€)
L'économie actuelle de Cessenon-sur-Orb se résume essentiellement à la viticulture et au tourisme.
Le domaine viticole se divise en deux parties : les AOC (AOC Saint-Chinian et AOC Coteaux du Languedoc) et les vins de pays (Vin de pays de Cessenon et Vin de pays de l'Hérault). En outre, une grande partie de la production de vin est exportée en vue d'être incorporée dans d'autres vins (on parle de « vin de coupe »).
Le tourisme représente une part importante des revenus du village, avec la présence d'un camping en accès immédiat aux rives de l'Orb, des activités de canoë-kayak, promenades équestres, jardin d'enfants, tennis et chemins de randonnées. La commune organise des manifestations estivales pour les fêtes du et du , dédiée au saint patron du village : Saint Roch.
La base nautique de « Réals » accueille des épreuves du championnat de France de canoë-kayak[36].
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 235 | 138 | 95 | 60 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 664 | 1 330 | 1 105 | 876 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 235 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 138 en 2000 puis à 95 en 2010[39] et enfin à 60 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[40],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1664 ha en 1988 à 876 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 15 ha[39].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Vestiges de la chapelle Sainte-Anne.
- Chapelle Saint-Joseph de Fourque Esquine.
- Chapelle Saint-Roch de Cessenon-sur-Orb.
Architectural
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre-de-la-Salle : l'église Saint-Pierre-de-la-Salle de Cessenon-sur-Orb est une église paroissiale gothique méridionale du XIIe siècle, qui fut probablement bâtie sur l'emplacement d'un mausolée gallo-romain du Ier ou IIe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1987[41].
- Tour carrée : la tour carrée est le donjon d'une ancienne forteresse. Cette tour de plan quadrangulaire d’une hauteur de 15 mètres et de 6 mètres de côté a été construite avec des matériaux locaux. Le donjon sert aujourd'hui de clocher pour l'église et d'horloge municipale. Il abrite trois cloches baptisées et installées en 1921.
- Fragment de sarcophage romain : le fragment de bas-relief d'un sarcophage romain datant du Ier siècle représentant un banquet funéraire fut retrouvé dans le dallage de l'église du village. Il est aujourd'hui visible sur la façade du café « Le Helder » sur la place du Marché. La scène reproduite sur cette pierre représente un banquet funéraire, sept personnes autour de la huitième allongée (tridinium). La tête de l’enfant est bouclée (caractéristique de l’école des sculptures arlésiennes).
- Pont de Cessenon : le pont de Cessenon est un pont suspendu métallique qui enjambe l'Orb à Cessenon en direction de Saint-Nazaire-de-Ladarez. Il fut construit en 1931 (113 mètres de long pour une largeur de 6 mètres 80).
- Fontaine du Plô : la fontaine du Plô ou Font de la Gleizes est une fontaine. La source qui jaillit à la fontaine de l'église est déjà mentionnée en 1555. En 1693, on pave le dessus de la voûte de la fontaine, on installe un abreuvoir et quelque temps après des lavoirs. La restauration récente les supprimera.
- Maison médiévale : les autres particularités de cette commune sont ses fortifications.
Naturel
[modifier | modifier le code]- Carrière de Coumiac : la carrière de Coumiac est un site géologique exceptionnel, où l'on peut observer des fossiles dans du marbre griotte de couleur rouge. Ce marbre, très rare, fut notamment utilisé pour la fabrication de la « chambre rouge » de la Maison-Blanche à Washington, DC, ou encore la Maison de France à Rio de Janeiro.
- Olivier de Lugné : l'olivier de Lugné est un olivier millénaire situé au hameau de Lugné. Isolé au milieu des vignes, quatre variétés d'olive ont été greffées sur le même arbre.
Sports
[modifier | modifier le code]- Club de rugby
- CKCC : Club de canoë-kayak de Cessenon.
- Base de Réals : La base nautique de Réals est située à 3,7 km de Cessenon sur la route de Murviel près du pont de Réals[42].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Gérard Sire (1927-1977), homme de radio et scénariste, est inhumé à Cessenon-sur-Orb.
- Christian Laux (1934-2002), en oc Cristian Laus, lexicographe et écrivain occitan, né à Lugné, commune de Cessenon.
- Jean-Denis Bergasse (1946-2011), historien, mort à Cessenon-sur-Orb.
- Monique Dental (1943-), militante féministe.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Cessenon-sur-Orb se blasonnent ainsi : taillé, de gueules au lion d'or et d'azur au lion d'or. |
Galerie
[modifier | modifier le code]-
La tour, anciennement donjon et actuellement clocher. -
Vue d'ensemble, la tour et les vestiges des remparts. -
Ruelle médiévale du Vieux Cessenon. -
Ruelle du Vieux Cessenon.
https://www.cessenon.fr/videos/teaser-cessenon.html
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[18].
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Cessenon-sur-Orb », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cessenon-sur-Orb ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béziers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cessenon-sur-Orb » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cessenon-sur-Orb et Murviel-lès-Béziers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Murviel Les Beziers » (commune de Murviel-lès-Béziers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Murviel Les Beziers » (commune de Murviel-lès-Béziers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Cessenon-sur-Orb », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée de l'Orb » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « montagne noire centrale » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Cessenon-sur-Orb », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cessenon-sur-Orb », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Étude Scanning de Géodéris », sur piece-jointe-carto.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Un Village minervois sous l'Ancien Régime. Hist. de Pépieux. (Toulouse, 1944), p. 164-167.
- Jean-Michel Sauget et Catherine Ferras, part. Christian Olive, Cessenon-sur-Orb. Inventaire du patrimoine d'un village héraultais., Pays Haut Languedoc et Vignobles, coll. « Destination vignobles », Montpellier, 2007 (ISBN 978-2-9528139-3-8), p. 13.
- Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 327
- Berlou, Causses et Vayran, Cazedarnes, Cessenon/Orb, Ferrières, Fraisse-sur-Agout, Mus, Pierrerue, Prades-le-Lez, Prémian, Roquebrun, Saint-Étienne-d'Albagnan, Saint-Nazaire-de-Ladarez, Le Pin et Lau, Vieussan.
- Blé, seigle, orge, paumelle, avoine.
- Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 416.
- Bulletin des lois, 1850, V-31
- Journal officiel, 03, 1900
- saint-pons, « La famille Milhé de Saint-Victor, de Cessenon », sur pagesperso-orange.fr (consulté le ).
- Cette tuilerie fut fondée par Barthélémy Cathala en 1860 et reprise par son gendre Moïse Riche en 1892. À la mort de ce dernier en 1902, l'entreprise familiale fut reprise par ses deux fils Louis et Paul.
- « Entreprises à Cessenon-sur-Orb », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- Laurent François, « Cessenon-sur-Orb accueille les championnats de France de canoë-kayak », sur Midi-Libre, (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Cessenon-sur-Orb - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
- « Eglise paroissiale Saint-Pierre de la Salle », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Site Web de la Base nautique du Réals
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Anglade, « Visites des carrières de Cessenon et Saint-Nazaire-de-Ladarez, les carrières du Minervois et le travail des carrières : dossier Marbres 2 », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 20, , p. 9-54
- Henri Barthès et Jean-Denis Bergasse, « Les archives de Cessenon : le cartulaire (1279-1757) et les inventaires des XVIe et XXe siècles, la découverte d'un traité de Guillaume Durand de Mende du XIIIe siècle (suivi de : Les Coutumes de 1363 de Cessenon, Thézan et Servien) », Cahiers de la Société archéologique et littéraire de Béziers, no 19,
- Jean-Denis Bergasse, Cessenon-sur-Orb, Béziers, Sodiep, , 84 p.
- Jean-Denis Bergasse, « Noblesse au village pendant la Révolution : un cas à Cessenon », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 5, , p. 105-118 (lire en ligne)
- Jean-Denis Bergasse et Philippe Marasse, « De l'artisanat à l'industrie dans l'Hérault : le cas exemplaire de Cessenon du XVIIIe au XXe siècle », Cahiers de la Société archéologique et littéraire de Béziers, no 13,
- Aline Galy, « Le folklore de Cessenon (Hérault) », Folklore, no 98, , p. 3-23
- Jean-Michel Sauget et Catherine Ferras, Cessenon-sur-Orb : inventaire du patrimoine d'un village héraultais, Saint-Chinian, Syndicat mixte du Pays Haut Languedoc et Vignobles, , 151 p.
- Jean Segondy, Cessenon-sur-Orb : une ancienne châtellenie royale du Saint-Ponais, la seigneurie, la communauté, le consulat, la paroisse, Montpellier, Impr. de la Charité, , 823 p.
Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Archives communales de Cessenon (1279-1981) [10,23 ml]. Cote : 74 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- Site de la commune
- Les Milhé de Saint-Victor, famille de notables de Cessenon sur le site pays-saint-ponais.fr