scolopacidés

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Étymologie

(Vers 1815) Du latin scientifique Scolopacidae, dérivé du nom du genre Scolopax (les bécasses) , l'un des 21 genres qui composent la famille des scolopacidés. Dérivé de scolopax (« bécasse »), avec le suffixe -idae (« apparentés à la »), littéralement « apparentés à la bécasse ». Le nom générique Scolopax, quant à lui, est directement emprunté au latin scolopax ("bécasse ou bécassine"), mot lui-même dérivé du grec ancien ἀσκαλώπας (askalôpas, "bécasse").

Nom commun

Les populations de la bécasse d'Amérique (*Scolopax minor*), un membre bien connu des **scolopacidés**, ont subi un important déclin au cours des récentes décennies, en partie dû au saturnisme consécutif à sa diète riche en lombrics.

La bécassine du Japon (*Gallinago hardwickii*) est un membre de la famille des **scolopacidés** nichant au Japon et en Sibérie.

La barge hudsonienne (*Limosa haemastica*) est un membre des **scolopacidés** qui niche exclusivement à la limite sud de la toundra du Canada et de l'Alaska.

Le courlis esquimau est l'une des plus rares espèces de **scolopacidés**, et est probablement éteint maintenant, aucune observation fiable de ces oiseaux n'ayant été rapportée depuis plus de 30 ans.

Le grand chevalier forme avec deux autres **scolopacidés**, i.e. le chevalier aboyeur et le chevalier arlequin, une clade paraphylétique où les espèces ne diffèrent essentiellement que par la couleur des pattes (jaunes, vertes et rouges, respectivement).

Le bécasseau spatule (*Eurynorhynchus pygmeus*), au bec si extraordinaire, est l'une des espèces de **scolopacidés** les plus rares au monde, puisque moins de 200 couples nicheurs ont été recensés dernièrement.

Les phalaropes (ici, le phalarope à bec large) présentent de rares exemples de dimorphisme sexuel inverse au sein des **scolopacidés**, bien que la femelle possède un plumage plus vivement coloré et une taille supérieure à celle du mâle chez d'autres familles de charadriiformes (e.g. turnicidés, rostratulidés, etc.)

scolopacidés \skɔ.lɔ.pa.si.de\ masculin pluriel

(Ornithologie) Grande famille d'oiseaux néognathes limicoles terrestres ou aquatiques de l'ordre des charadriiformes, composée d'environ 90 espèces existantes réparties en 21 genres incluant les bécasses, bécassines, bécasseaux, chevaliers, barges, courlis, phalaropes et autres types similaires, de morphologie et de taille variables, mais ayant comme caractéristiques communes de longues pattes, un bec allongé, droit, ou parfois incurvé, retroussé, ou (rarement) spatulé, ayant une nette préférence pour les zones tempérées, la taïga et la toundra pour la reproduction, et parcourant des routes migratoires parfois très longues en dehors de la saison de reproduction.

Notes

En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.