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Bouddha

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : bouddha
(1754)[1] Du sanskrit बुद्ध, buddha (« l’Éveillé »), participe passé passif de बुध् budh-, « s’éveiller » → voir bdít et budit en tchèque.
Singulier
Bouddha
\bu.da\

Bouddha \bu.da\ masculin singulier

  1. (Bouddhisme) Siddharta Gautama, fondateur historique d’une communauté de moines errants qui donnera naissance au bouddhisme.
    • Je ne suis pas, pour mon compte, de ceux qui regardent Zoroastre comme un autre Bouddha; le fond de sa religion ou du moins de son Zend-Avesta est même beaucoup plus brahmanique et même çivaïste que bouddhiste. — (Jean-Paul Danielo, Histoire et tableau de l’univers, tome 4, Paris : chez Gaume frères, 1841, page 508)
    • Par les récits que les conteurs, voyageurs, caravaniers en avaient fait de siècle en siècle, Ouroz, Mokkhi et Zéré elle-même savaient qu’existaient à Bamyian des monuments immenses, élevés pour un ancien dieu du nom de Bouddha. Mais après tant de fatigues et d’épreuves, ils furent terrifiés par cet être géant. Un cavalier n’était qu’un insecte infime auprès de la masse encastrée dans la roche flamboyante.
      — Allah, Allah seul est vrai, s’écria Ouroz.
      — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
    • Le dalaï-lama a beaucoup écrit sur le sens de la vie et l’art du bonheur. Ses enseignements se fondent sur une interprétation de textes du Ve siècle av. J.-C., attribués à Siddhartha Gotama, dit le Bouddha (« l’Éveillé »), et des commentaires de grands sages qui ont suivi et s’en sont inspirés. — (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, no 66, été 2008, page 5)
    • En réalité, la constatation universelle que la vie est pénible, que la vie est impermanente, a été reconnue par le Bouddha il y a deux mille cinq cents ans. — (Placide Gaboury, Sérénité en 12 étapes, éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 2e édition, 2017, page 43)
Le mot bouddha est à l’origine un nom commun (« le bouddha », « un bouddha ») (issu d’un participe passé sanskrit – voir ci-dessus) signifiant « éveillé » (au dessus de l'intellect) boud_dha, boud_dhou (en dessous de l'intellect. Il devient ensuite un nom propre (« Bouddha ») pour désigner le personnage historique Siddharta Gautama (qui n’est pas un dieu, contrairement à ce que l’on a pu penser en Occident). De là, il redevient nom commun (« un bouddha ») pour désigner une statue ou statuette représentant ce personnage.
Dans la langue courante, pour désigner Siddharta Gautama, on utilise normalement Bouddha comme un nom propre sans article (ex. : « Je me demande ce que Bouddha dirait à Jésus. »). Les personnes plus au fait du bouddhisme diront souvent plutôt « le Bouddha », avec l'article, étant plus sensibles au sens littéral de « éveillé », pour désigner le fondateur du bouddhisme. On peut aussi dire « un bouddha », avec minuscule, pour désigner toute autre personne ayant atteint le nirvana, l’illumination ou l’éveil après Bouddha.

Variantes orthographiques

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Prononciation

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  • Bouddha sur l’encyclopédie Wikipédia
  • Bouddha sur l’encyclopédie Vikidia

Références

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