Date : 1995
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Résumé / Abstract : Faisant face a des besoins de financement croissants, soit pour satisfaire la demande en équipements collectifs ou sociaux, soit pour juguler le difficile problème de l'endettement, et surtout des déficits publics difficiles a financer les gouvernements ont été amenés progressivement a privatiser les entreprises publiques les plus stratégiques et les plus rentables. C'est ainsi que l'on a enregistre dès la fin des années 80, les premières privatisations des opérateurs publics de télécommunications (jamaique en 1987, chili en 1988, mexique 1990, argentine 1990, malaisie 1990, venezuela 1991, mali 1991, porto rico 1992, hongrie 1993, madagascar 1994, soudan 1994, perou 1994, guinee 1995, etc.). Celles-ci ont été motivées, par une volonté de résorber l'important retard observé en équipements téléphoniques dans ces pays. Toutefois, l'effervescence reflétée par la multiplication des experiences de privatisation marque l'importance du phénomène en lui-même, et mérite qu'on y accorde une reflexion en profondeur. Notre thèse consiste donc a montrer que la privatisation des opérateurs publics de télécommunications peut être une alternative crédible pour rattraper le retard téléphonique dans les pays en développement les plus avances. Un gouvernement qui privatise doit déterminer son prix de réservation. L'originalité de notre contribution est de proposer une procédure permettant de conditionner la détermination du prix de réservation en fonction du coût optimal pouvant être anticipé par le "repreneur" sélectionné, et les objectifs de développement du parc dont le gouvernement souhaite la réalisation. En déterminant de manière rationnelle son prix de réservation, le gouvernement est en mesure de rééquilibrer en sa faveur, la suite du déroulement de l'appel d'offres. Deux questions retiendront particulièrement notre intérêt dans ce travail: qu'est ce qui explique le retard téléphonique dans les pvd? (première partie de la thèse), la privatisation peut-elle faciliter la résorption de ce retard? (deuxième partie de la thèse). Nous montrons a partir des simulations: que la privatisation est effectivement une alternative crédible de rattrapage pour les pays en développement ayant atteint le seuil de décollage économique, ...
Résumé / Abstract : Many developing countries have decided during the 80s, the privatisation of some of the most important public enterprises, namely the public monopolies such as electricity, railway, water and telecommunications. Facing major financial burden (high public deficits, external debt service, inflation, etc.), these privatisations develop rapidly in the telecommunications sector. To list some of them: jamaica 1987, chile 1988, mexico 1990, argentina 1990, malaysia 1990, venezuela 1991, mali 1991, puerto rico 1992, madagascar 1994, sudan 1994, peru 1994, guinea (forthcoming). although they were decided in a difficult economic context, one can easily suggest that they were mainly supported by a real political will, considering finally that the gap between supply and demand of telecommunications services in developing countries, was a serious bottleneck to the whole development process. The phenomena of privatisation is meanwhile important, and deserves to be dedicated a complete program of research. Our thests intends therefore to show that developing countries can bridge the gap between supply and demand of telecommunications services through privatisation. Further, a government willing to sell off its pto has first of all, to determine its reserve price. As one can imagine, this is a challenging task as pto in developing countr don't present appropriate account-statements. Our main contribution is to provide a protocol which can improve the efficiency of governments in handling operations of privatisation in the telecommunications sector, by linking explicitly the determination of the sale price (reserve price) to the development objectives of telephone services. Two questions are therefore addressed by our research: what can be stated as being the best explanatory reasons of the shortage of telephone service in developing countries? (part one of our thesis); if privatisation is to be considered as an efficient opportunity in bridging over the gap of teleservices, how should it be handled ...