Tsl Outdoor
| Tsl Outdoor | |
| Création | 1981 |
|---|---|
| Dates clés | 1981 : Création de TSL (Thônes Sports Loisirs) 1982 : immatriculation société actuelle |
| Forme juridique | SA à conseil d'administration |
| Slogan | Go your own way |
| Siège social | Annecy-le-Vieux, Haute-Savoie France
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| Direction | Philippe Gallay (19/01/2005) |
| Activité | Fabrication d'articles de sport (code 3230Z) |
| Produits | Raquettes à neige, Chaussures, Sac à dos, Bâtons télescopiques, Lampe frontale, Guêtre, Bâton de marche Nordique, Luges |
| Filiales | TSL Snowshoes (USA) Injection 74, TSL Rescue |
| Effectif | 43 au 30/06/2018 |
| SIREN | 324020585 |
| Site web | TSL OUTDOOR |
| Fonds propres | 4 510 600 € au 30/06/2018[1] |
| Chiffre d'affaires | 8 822 600 € au 30/06/2018 |
| Résultat net | 155 600 € au 30/06/2018 |
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Tsl Outdoor est la marque commerciale de TSL Sport Equipement anciennement Thônes Sport Loisirs, entreprise française fondée en 1981 à La Clusaz puis rachetée en 1986 par son PDG, Philippe Gallay (groupe Gallay). Elle est le leader mondial de la raquette à neige avec quelque 3 000 paires de raquettes fabriquées par jour[2] et spécialiste des produits de loisirs extérieurs[3].
Son siège social est situé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, en France.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1981, Jean-Claude Bibollet crée la société Thônes Sport Loisirs[4] à la suite d'un voyage au Canada, et se lance dans la fabrication de raquettes en plastique, copiant le modèle des raquettes des trappeurs du Grand Nord[5].
En 1986, la société est en difficulté en raison de la mauvaise qualité du produit et elle est reprise par Philippe Gallay, un ancien moniteur de ski et formé en hôtellerie[6],[2],[4]. En deux ans, la production passe de 1 000 à 2 000 paires par an. Quelque 30 000 paires sont fabriquées en 1989, mais seulement 20 000 paires en 1990 à cause d'un manque de neige.
Entre 1991 et 1997, la production va augmenter en moyenne de 60% par an, pour atteindre 65 000. En 1992, TSL rachète son sous-traitant, BM Injection, devenu depuis Injection 74, afin de s'assurer la garantie des commandes[4],[7]. En 1992, la première salariée est embauchée et réalise ses premières exportations au Japon. En 1994, la société s'installe à Alex dans un local de 550 m². En 1995, création de la 225 qui sera produitef% des ventes en 2002), les bâtons télescopiques (5 %) et les sacs à dos (5 %)[6]. En 1999, création de la 205 qui sera produite à plus de 350 000 exemplaires. Les années 2001 et 2002 connaissent un déficit de neige et la production annuelle passe de 93 000 à 80 000.
En 2005, création de la première gamme de bâtons de marche nordique, déménagement à Annecy-le-Vieux et création de Rescue, un traîneau spécifique aux secours en montagne et développé avec le PGHM.
En 2006, TSL Sport Equipement s'implante aux États-Unis, sous le nom de TSL Snowshoes, notamment grâce à sa raquette TSL 225 innovant avec sa forme de guêpe[7].
Les années 2007 et 2008 connaissent aussi un défaut de neige, et TSL vit sa seconde crise avec une production en baisse de 50%.
En 2010, la société crée à nouveau l'événement en ouverture de saison avec la TSL 325 Nature, une raquette recyclée et recycable[8],[9]. La production passe à plus de 2 millions de paires vendues.
En 2011, TSL présente le Yooner, inspiré du paret[10].
Distribution
[modifier | modifier le code]Elle vend ses produits à travers 2000 points de vente en France, et est présente dans 35 pays dans le monde[7].
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Locaux TSL.
Références
[modifier | modifier le code]- report des données comptables du site societe.com le 2 juillet 2019
- « Les 15 patrons les plus puissants à Annecy », L'Expansion, (lire en ligne), n°752.
- « Chiffre d'affaires, résultat, bilans et données juridiques de Tsl », sur www.societe.com (consulté le )
- Cyril Bellivier, « Philippe Gallay : « Je ne pensais pas faire de TSL le leader des raquettes à neige » », Le Messager, (lire en ligne).
- L. L., « Philippe Gallay est devenu, en quelques années, le roi de la raquette », L'Essor savoyard, (lire en ligne).
- Anne Cantin, « TSL Bon sens et persévérance », L'Usine nouvelle, (lire en ligne), n°2876.
- Jean-Michel Meyer, « L'innovation hisse TSL vers les sommets », L'Usine nouvelle, (lire en ligne), n°3000.
- M P, « Les stratégies innovation. L'objet - Une raquette à neige recyclée et recyclabe », Les Échos, , n°20597, p.10.
- Muriel Beaugoing, « TSL Sport Equipement dope ses ventes à l'international », La Tribune, (lire en ligne).
- 'Essor savoyard, 22 décembre 2011, TSL Outdoor, le roi de la raquette à neige a soufflé ses 30 bougies, page 13
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (fr) Site officiel
