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François Asensi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

François Asensi
Illustration.
François Asensi en juin 2018.
Fonctions
Maire de Tremblay-en-France
En fonction depuis le
(33 ans, 8 mois et 16 jours)
Élection
Réélection 11 juin 1995
11 mars 2001
9 mars 2008
23 mars 2014
15 mars 2020
Prédécesseur Georges Prudhomme
Député français

(28 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection 12 juin 1988
Réélection 29 janvier 1989 (partielle)
28 mars 1993
1er juin 1997
16 juin 2002
17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 11e de la Seine-Saint-Denis
Législature IXe, Xe, XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique COM (1988-2007)
GDR (2007-2017)
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Clémentine Autain

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Seine-Saint-Denis
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM

(5 ans, 2 mois et 5 jours)
Élection 19 mars 1978 (suppléant)
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 8e de la Seine-Saint-Denis
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Robert Ballanger
Successeur Proportionnelle par département
Président de la Communauté d'agglomération Terres de France

(5 ans, 11 mois et 22 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Santander (Cantabrie, Espagne)
Nationalité Français
Parti politique PCF (1964-2010)
E!
Profession Dessinateur industriel

François Asensi, né le à Santander en Espagne, est un homme politique français. Il a été membre du Parti communiste français puis sympathisant du Front de gauche, sans jamais y adhérer. Il est maire de Tremblay-en-France depuis 1991 et a été député de Seine-Saint-Denis pendant 36 ans.

Origines familiales et jeunesse

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François Asensi naît le à Santander en Espagne d'une mère française et d'un père espagnol[1]. Quelques années avant sa naissance, pendant la guerre civile, son père était engagé aux côtés des républicains espagnols, au sein des Brigades internationales. Militants communistes, ses parents participent ensuite à la lutte clandestine contre la dictature franquiste[1]. C’est en 1947, quand François Asensi a deux ans, que la famille rejoint clandestinement la France avec leurs deux enfants. Comme son père, il obtient le statut de réfugié politique mais opte pour la nationalité française à sa majorité.

La famille s’installe dans le quartier de La Plaine Saint-Denis à Aubervilliers. Il grandit dans le quartier du Landy.

Après avoir obtenu un certificat d'aptitude professionnelle (CAP) de dessinateur industriel, il commence à travailler dans une entreprise qui fabrique des machines à laver et à repasser[2].

Parcours politique

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C’est à 15 ans qu’il décide de s’engager à la Jeunesse communiste contre la guerre d’Algérie. Quatre ans plus tard, il adhère au Parti communiste français[1].

Après son service militaire, il devient secrétaire de cercle à Aubervilliers, puis, très vite, secrétaire local de la ville. Il prend en même temps de plus en plus de responsabilités dans le département et est désigné premier secrétaire de la fédération de Seine-Saint-Denis de l'Union des jeunes communistes de France, puis secrétaire national de l’Union des jeunes communistes de France. Après avoir quitté la Jeunesse communiste sur fond de désaccord, il réintègre la fédération de Seine-Saint-Denis du Parti communiste français en 1974[1].

Fin 1975, il devient secrétaire de la section du Parti communiste français d’Aulnay-sous-Bois. Il contribue à préparer la succession du maire Robert Ballanger, député d’Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay, Villepinte et président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, qui souhaite se retirer. Il devient son suppléant et prend sa succession à sa mort en 1981. Parallèlement, il est conseiller municipal d’Aulnay-sous-Bois où il milite activement auprès des ouvriers de PSA-Citroën d’Aulnay lors de leur mobilisation en 1982[1].

Il est élu premier secrétaire fédéral du Parti communiste français de Seine-Saint-Denis en 1979 jusqu’en 1985, date à laquelle il est exclu de la direction nationale et limogé de la fédération de Seine-Saint-Denis. En effet, François Asensi, ainsi que de nombreux maires de Seine-Saint-Denis, militent pour une transformation du Parti communiste français en « parti révolutionnaire de type nouveau », s’inscrivant ainsi en rupture avec un certain langage identitaire ouvriériste[1]. Il souhaite en effet rénover les structures de son parti afin d'ouvrir celui-ci à la modernité et de définir un projet communiste tenant compte des évolutions de la société en pleine mutation. Il demandera à la direction du Parti communiste français de réévaluer radicalement ses relations avec le Parti communiste de l'URSS[1].

Il est élu député en 1986 puis réélu en 1988, 1993, 1997, 2002, 2007 et 2012.

Après avoir été conseiller municipal d'Aubervilliers, d'Aulnay-sous-Bois et de Villepinte, François Asensi se fait élire maire de Tremblay-en-France en 1991, prenant ainsi la succession de George Prudhomme. Il y impulse une politique de rénovation de ces équipements, modernise la ville, porte une attention particulière à la qualité de vie des habitants, mène une politique de protection de l’environnement, développe la démocratie locale[réf. nécessaire]. Il est réélu en 1995, 2001, 2008, 2014 et 2020.

Il devient en 1995 président du SEAPFA, syndicat inter-communal créé en 1971 sous l'impulsion de Robert Ballanger. Ce syndicat regroupe les communes de Tremblay-en-France, Villepinte, Aulnay-sous-Bois, Sevran et Le Blanc-Mesnil. Ce syndicat a pour vocation de définir des politiques publiques communes sur le territoire, à l’image de la politique publique en direction des personnes en situation de handicap[3]. François Asensi quitte ce poste en 2014.

Son attachement à la mémoire, à l’histoire l’amène, avec trois autres fils de membres des Brigades internationales en Espagne (José Fort, Jean-Claude Lefort, Pierre Renière[4]), à créer l’association des Amis des combattants en Espagne républicaine (ACER) en 1996. Il en est toujours co-président.

Conscient du désir d’une gauche de transformation sociale qui s'est exprimé en France après le référendum sur la Constitution européenne de 2005[5], renforcé par la création de collectifs unitaires, il appelle à une candidature de toutes les forces antilibérales de gauche pour l'élection présidentielle de 2007. Cet objectif échouera et conduira à la dispersion des forces anti-libérales.

Il crée la communauté d’agglomération Terres de France en 2010 entre Sevran, Villepinte et Tremblay-en-France. Terres de France se présente comme une inter-communauté de projets et de solidarité au service du territoire et de ses habitants. François Asensi est élu président du conseil communautaire, poste qu'il conservera jusqu'à la disparition de la communauté d'agglomération le 31 décembre 2015, lorsqu'elle se fond dans l'Établissement public territorial Paris Terres d'Envol avec cinq autres villes[6].

Il décide de quitter le Parti communiste français en mars 2010. Il milite pour une meilleure structuration de la Fédération pour une alternative sociale et écologique ainsi que du Front de gauche, dont il demande la possibilité d'une adhésion directe. Il milite désormais pour une recomposition de la gauche entre un pôle social-démocrate et un pôle de transformation sociale dans laquelle la sensibilité communiste serait un acteur majeur.

Pour l'élection législative de 2012, il est candidat avec Clémentine Autain pour suppléante. Largement en tête au premier tour avec 35,64 % des voix[7], il est le seul candidat au second tour après le désistement du candidat arrivé en deuxième position Stéphane Gatignon (PS-EELV-PRG).

En 2017, il souhaite que sa suppléante, Clémentine Autain, lui succède comme députée[8]. Il se présente comme son suppléant et participe activement à sa campagne. Elle est élue avec 59,52 %[9] au second tourː après avoir obtenu près de 38% des voix au premier tour.

Il parraine la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle de 2017[10]. Lors de l'élection présidentielle de 2022, il soutient la candidature du secrétaire national du PCF, Fabien Roussel[11].

Assemblée nationale

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En 2010, il créera l’Académie des banlieues avec l’avocat Jean-Louis Peru, une association composée de collectivités territoriales dont le but est de bouleverser leEn 1990, il est rapporteur pour la loi tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, dite loi Gayssot, qui vise à réprimer la contestation ou la négation des crimes contre l’humanité.

Entre le 8 octobre 1999 et le 8 avril 2000 il est missionné par le gouvernement pour mettre en place une réforme des statuts des types des fédérations sportives effectuant une mission de service public[12].

Mandats actuels

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Décoration

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g « Parcours », sur Le site de François Asensi (consulté le ).
  2. « Biographie », Ville de Tremblay-en-France : Site Internet (consulté le ).
  3. © 2018 - Zyva Production - www.zyva.tv, « Handicap - Seapfa », sur seapfa.com (consulté le ).
  4. « Qui sommes nous - acer-aver.fr », sur acer-aver.fr (consulté le ).
  5. « Urgent : un projet de rupture pour une Europe démocratique et sociale », sur Le site de François Asensi (consulté le ).
  6. « Présentation Paris Terres d'Envol », sur paristerresdenvol.fr.
  7. « Résultats élections législatives 2012 11e circonscription de la Seine-Saint-Denis », sur interieur.gouv.fr.
  8. « Législatives : François Asensi « passe le flambeau » à Clémentine Autain », leparisien.fr,‎ 2017-01-10cet22:00:03+01:00 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  10. Sébastien Thomas, « Seine-Saint-Denis : quel candidat à la présidentielle votre élu a-t-il parrainé ? », leparisien.fr, (consulté le ).
  11. « Pour des Jours heureux », sur L'Humanité, (consulté le ).
  12. « Assemblée Nationale - M. François Asensi », sur assemblee-nationale.fr.
  13. « Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes

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