Dogneville
Dogneville | |
L'église Saint-Étienne de Dogneville. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération d'Épinal |
Maire Mandat |
Mireille Claude Pitet 2020-2026 |
Code postal | 88000 |
Code commune | 88136 |
Démographie | |
Gentilé | Bianlout(e)s |
Population municipale |
1 503 hab. (2021 ) |
Densité | 132 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 13′ 24″ nord, 6° 27′ 32″ est |
Altitude | 310 m Min. 308 m Max. 390 m |
Superficie | 11,42 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Épinal (banlieue) |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Épinal-2 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Dogneville est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Bianlouts.
Géographie
Localisation
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Dogneville est située à une dizaine de kilomètres d'Épinal. Profitant à la fois de son caractère rural et de la proximité du chef-lieu, Dogneville allie la tranquillité de la campagne aux avantages économiques, sociaux et culturels d'une ville dite "moyenne". Les forêts occupent près du quart du territoire de la commune.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Dogneville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épinal, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[4] et 61 488 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (26,2 %), prairies (24,2 %), terres arables (18,2 %), zones urbanisées (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), cultures permanentes (3,8 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Histoire
Arnould, parent de Clotaire II, et sa femme Dode, fille du comte de Boulogne, avaient autorité sur une partie de l'Austrasie. Arnould devint évêque de Metz ; ne pouvant le suivre, Dode administra seule la région et donna son nom à la commune. Le nom de Dogneville vient de la villa "Dodiniacavilla" d'Arnould[11]. Cette histoire tient cependant beaucoup de la légende, car c'est Pépin de Landen qui a été maire du palais et donc chargé de l'administration de l'Austrasie. Dode n'est pas la fille d'un comte de Boulogne et, quand son mari est devenu évêque, s'est retirée dans un monastère de Trèves. Peut-être que Doda possédait simplement une villa en ce lieu.
- À ce sujet, voir Légende de Saint-Arnould.
Siège d’une ancienne mairie de la principauté épiscopale de Metz, Dogneville appartenait au bailliage d’Épinal. Son église faisait partie du diocèse de Saint-Dié, doyenné d’Épinal. La cure était à la collation du chapitre d’Épinal et au concours.
De 1790 à l’an IX, Dogneville était située dans le canton de Longchamp.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2021, la commune comptait 1 503 habitants[Note 4], en évolution de +3,09 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Etienne datant du XIXe siècle réhabilitée au XXe siècle et inscrite en totalité au titre des monuments historiques par arrêté du [16].
- Petit terrain d'aviation doté d'une piste de 700 mètres en herbe (voir Aéro-club Vosgien).
Personnalités liées à la commune
- M. Gouvenot, curé de Dogneville, échevin, suppléant de l'évêque comte de Toul, M. Champorçain, au collège royal d'Épinal[17].
- Antonio Garcia, l’ermite de Dogneville, aura vécu pendant 9 ans dans une maison du Fort de Dogneville avant de s’éteindre sans avoir livré son mystère…[18]
Héraldique, logotype et devise
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- INSEE, « Dogneville : chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques. Dossier complet », sur Insee.fr (consulté le ).
- IGN, « Dogneville sur le site de l'Institut géographique national », sur IGN (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine.
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Grand Est.
- Site de l'école primaire.
- Le fort de Dogneville.
- L'aéroclub d'Epinal Dogneville.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Épinal », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- textuellement villa Dodiniamaca qua contigua Vosago est, in Vita S. Arnulfi. Éd. des Mon. Germ. Script. rer.merov. II. p.438, cité par Georges Poull, Les Dames Chanoinesses d'Épinal, p.9. Gérard Louis éditeur. F.54740 Haroué. (ISBN 2-914 554-59-1).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saint-Etienne », notice no PA88000051, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Annales de la Société d'émulation du département des Vosges.
- « Les incroyables histoires des Vosges. L’ermite de Dogneville qui intriguait jusqu’en Espagne est mort avec son mystère », sur www.vosgesmatin.fr (consulté le )